Place Jacques Cartier en couleurs vers 1900
Place Jacques Cartier, dans le Vieux-Montréal, en 1900.
Par Sanna Dullaway, spécialiste en colorisation et restauration d'anciennes photos.
* À partir de la photo de William Henry Jackson, un photographe américain (1843 -1942)
Place Jacques Cartier (1900) Traduction : « Il se passe tellement de choses! Deux hommes portent de lourds sacs de jute remplis sans aucun doute de légumes. Derrière eux, deux hommes marchent côte à côte, l'un portant une citrouille. Soupe de potiron pour le dîner!
Devant lui, une petite fille aux pieds nus joue avec son amie - on aperçoit son amie debout derrière l'homme rond à l'ombre de la bâche à gauche. Vous pouvez à peine voir le dessus de leurs cheveux et de leurs oreilles. Les enfants d'un des vendeurs du marché passent leurs journées à jouer au soleil.
Il y a beaucoup de légumes vendus dans les sacs de jute, les caisses et les barils - je pourrais trouver de la courge musquée, des tomates, des pommes de terre, des pommes vertes et rouges, des haricots, des oignons rouges et de la pastèque! » Sanna Dullaway
« L'épicerie A. A. Wilson, le panneau sur le devant représentant le type de produits que vous pouvez trouver à l'intérieur. À côté se trouve l'Hôtel Helen. Ensuite, un magasin de tabac. Les bâtiments en briques qui surplombent font de la publicité pour le tabac DERBY. En haut à gauche, une pub pour un grossiste en articles de quincaillerie et de transport, Ludger Gravel. » Sanna Dullaway
Ajout : Puis il y a la publicité de P. P. Mailloux, qui était un importateur de selleries et de garnitures de voitures pour chevaux. On voit aussi l'image d'un collier allant autour du cou d'un cheval.
« Encore plus de kiosques alignés jusqu'à la colonne Nelson, avec une foule de gens à l'ombre des bâches. Il y a des enfants qui jouent dans les rues à droite, et trois d'entre eux semblent jouer avec des boules en métal (boules de pétanque) par terre.
En regardant vers la gauche, on peut voir la bouteille de Cognac géante devant la mairie. Une publicité Old Pale, pour une nouvelle saveur peut-être... »